De la fin du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXe, le mot liberté a guidé de nombreuses nations pour se débarrasser du joug de despotismes tels que des royautés, des empires, des colonisateurs.
Ce besoin exacerbé d’émancipation, principalement de la bourgeoisie, a généré l’établissement de présumées lois naturelles justifiant la priorité de l’intérêt individuel et de la fameuse propriété privée.
Ce duo agissant dans un milieu de rareté a permis l’enrichissement et la croissance du capital.
La conjonction de facteurs favorables comme l’investissement, l’amélioration de la productivité due au progrès technique et aux innovations, l’augmentation de la main d’œuvre disponible et la croissance démographique, a permis la croissance économique.
Or celle-ci a été irrémédiablement accompagnée de la croissance des pollutions diverses et redoutables, de celle de l’extraction et de l’exploitation des ressources non renouvelables ayant un impact néfaste sur l’être humain et son environnement.
La liberté
Les libéraux, qui se sont érigés comme les tenants de la philosophie sociétale et de son organisation, continuent à affirmer que la liberté est un élément essentiel à toute vie humaine. Elle est devenue le chantre de l’individualisme, aspiration à avoir les mains libres de tout faire en société… et qui ne se résume, en réalité et pour l’immense majorité, qu’à travailler et consommer.
La liberté devient ainsi le résultat d’une détermination extérieure aux individus, un élément de notre propre aliénation à la dynamique capitaliste, à la marchandise, au travail et à la techno-science.
Elle s’est révélée n’être qu’un leurre, le signe d’une rupture, d’une séparation de la personne vis à vis de la communauté humaine.
La relique sacrée, symbole de cette liberté, brandie devant la foule et désignée comme distributrice des bienfaits dont elle bénéficie, est nommée propriété privée. La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 (articles 2 et 17), qui fait partie du préambule de la Constitution de 1958 actuellement en vigueur en France, dans laquelle elle est citée, et la loi 544 du Code Civil pour en défendre une soi disant origine naturelle, sont comparables à ce sujet aux fables de la littérature : elles ont été rédigées par et pour ceux qui tiennent à leurs prérogatives, à ce moyen d’amasser la richesse en exploitant ceux qui en sont dépourvus. Selon l’article 2 de cette Déclaration, « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression ». Autant dire l’individualisme, la liberté d’exploiter autrui pour un profit, la protection de ces droits par la police, la justice et l’armée.
Reconnaissons que la propriété privée nous a apporté la croissance (même si les communs, par exemple, pouvaient faire de même), bénéfique à l’acquisition potentielle du confort humain et de l’assouvissement des besoins essentiels.
Mais elle est devenue néfaste car dispendieuse de méfaits dont nous subissons les effets aujourd’hui.
Selon l’Article premier de la Déclaration Universelle des Droits de la Personne : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit », mais la liberté ainsi définie en termes de droit est insuffisante si elle ne s’accompagne pas de la liberté matérielle qui est la possibilité réelle de faire ce que les lois permettent. De plus, la liberté de tous, pour être effective, suppose l’égalité matérielle.
Or la réfutation courante de ce propos indique que dès lors que les hommes sont différents, il serait impossible de réaliser l’égalité matérielle ou économique, car les capacités de chacun, les aspirations, les besoins, sont différents. Compte tenu de la diversité humaine, il est évident que tous ne souhaitent pas recevoir la même chose. Mais chacun doit pouvoir accéder à l’assouvissement de ses besoins avec les mêmes capacités que son voisin ou son ami. Chacun doit pouvoir choisir suivant ses goûts, ses valeurs et ses besoins du moment parmi les biens et services disponibles.
Selon l’article 17 de cette même Déclaration « la propriété privée est un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé ». Remarquons combien les détenteurs de ce privilège, et rédacteurs de cette Déclaration, font appel à des lois dites naturelles qui prétendent dépasser toute proclamation politique ou philosophique et vont jusqu’à se protéger en ayant recours à la parole divine, pour justifier une origine surnaturelle, avec l’intention d’anéantir toute contestation terrestre.
L’énorme problème lié à la propriété privée sous toutes ses formes, c’est qu’elle est le moteur aujourd’hui d’un productivisme effréné. Elle est la cause de l’addiction néfaste à la croissance qui provoque désormais toutes ces nuisances létales.
Malheureusement, dans notre société, depuis trois siècles, elle est considérée comme un besoin essentiel, et cela est bien imprégné dans la tête de presque chaque citoyen... mais s’est-on demandé si nous en avions vraiment encore besoin ?
Pour tenter de légaliser le pouvoir et l’exploitation de quelques uns sur le grand nombre, les libéraux maintiennent volontairement la confusion entre possession et propriété privée.
• La possession correspond à l’ensemble des biens personnels dont chacun fait usage ou qui représente une valeur d’utilité ou sentimentale. Ces biens n’appartiennent pas au domaine public et ne font pas l’objet d’un accès à un gain financier. Ils appartiennent seulement à ceux qui en ont l’usage, l’usus.
• Alors que le fructus et l’abusus dont se réclame la propriété privée, sous toutes ses formes (destinées aux moyens de production de biens ou de services et aux transactions financières) constituent des causes d’injustice sociale, impensables dans une société qui prétend à la démocratie. Ce sont les moyens utilisés à exercer du pouvoir sur les non propriétaires qui sont ainsi obligés de vendre leurs forces et leurs capacités pour assurer le profit des propriétaires. Ils sont bien les fruits d’abus.
Avec le recul, on constate que l’énorme bévue stratégique commise par le monde ouvrier et ses syndicats dès le début des luttes sociales, fut de maintenir leur statut de travailleurs. Il fallait avant tout se débarrasser de cette situation humiliante et lutter pour abolir le salariat et la propriété privée.
Quelle est cette société qui institue et donne le droit d’utiliser à ses fins la faiblesse involontaire des autres ?
Que valent cet appel et cette ferveur pour la justice et l’égalité… qui ne fait que perpétuer les classes sociales, comme si la lutte était un but en soi ?
Pourquoi demander des augmentations de salaires et une codification du travail, quand l’oppression vient justement de ceux-ci ? Revendiquer, par des moyens politiques et syndicaux institutionnels, plus de droits, ou bien des augmentations de salaire, est une façon inconsciente d’avaliser un système au sein duquel la "liberté" ne signifie plus que l’espace à l’intérieur duquel l’individu peut se mouvoir tout en restant immobile et impuissant.
Le travail forcé et le salariat sont des infamies, des injures à toute dignité humaine.
Mais pour se débarrasser d’une mauvaise herbe il faut extraire la racine, et celles du capitalisme les plus profondes s’appellent propriété privée, échange marchand et prêt à intérêt.
•L’échange marchand représente un rapport de force qui ne prodigue aucune solidarité. Il est socialement néfaste et doit être remplacé par le partage au niveau international et par le donner/recevoir/rendre au niveau des particuliers.
•De même, le prêt à intérêt ne peut pas être accepté au sein d’une société solidaire et démocratique. à l’intention de chacun, le besoin doit engendrer la fourniture, en ce qui concerne l’essentiel reconnu démocratiquement (alimentation, habillement, confort, etc…) et disponible à la distribution.
Ensuite, le don doit satisfaire à l’acquisition des moyens nécessaires à la production de biens et services destinés à la communauté et reconnus utiles par celle-ci. Ce don fait l’objet de la rédaction d’un contrat passé entre le ou les entrepreneurs et la communauté, contrat qui les rend redevables envers elle sous la forme d’un engagement moral.
•La propriété privée doit être amputée du fructus et de l’abusus, rendus non pas à l’état (l’erreur a déjà été commise), mais à la communauté, c’est-à-dire au peuple. Ainsi, seul l’usus pourrait être offert par contrat à celui ou ceux qui ont l’intention d’entreprendre et de réaliser, seul ou en commun, un projet débattu et accepté par la communauté.
L’égalité peut être assurée au niveau du pouvoir d’achat par un revenu universel garanti, identique pour tous de la naissance à la mort, et chacun, à partir de ce revenu égalitaire qu’il gère, répond à ses besoins propres en toute liberté en consommant suivant sa volonté les biens et services à disposition. Inutile de chercher à épargner, l’argent distribué devient caduc à échéance et un nouveau départ est engagé par la distribution d’un nouveau revenu universel se rapportant au plan économique établi démocratiquement.
La planification de la production peut désormais être gérée par les moyens informatiques aujourd’hui disponibles tels les systèmes MRP2 (Materials Ressources Planning), MRP FCS (Finite Capacity Scheduler), MRP APS (Advanced Planning Scheduler) et complétées à différents niveaux par les procédures PGI (progiciels de gestion intégrés), le plan industriel et commercial PIC, le programme directeur de production (PDP), le plan de charge (PDC), etc…
Cette planification pratiquement en temps réel se substitue avantageusement au marché puisqu’elle permet de palier à ses défaillances en tenant compte, et en réagissant rapidement, des nécessités écologiques (pollutions diverses), du contrôle des ressources, de la mise en place des externalités positives, etc… Sa réactivité est assurée puisque les besoins sont définis à la base par le peuple lui-même et que la consommation permet d’acquérir les données nécessaires à la planification et la réalisation de l’offre.
Croissance ou bien-être
Le système production-consommation considéré comme objectif de société est devenu, dans les pays riches, une hérésie.
Désormais, il va falloir choisir entre la croissance et le bien-être.
Un rééquilibrage mondial des richesses par le partage est une nécessité afin de maîtriser l’impact humain sur la planète, tout en assurant la justice sociale.
Le bien-être, vivre libre au sein d’une société solidaire, dépend de conditions d’existence propres à la coopération spontanée, dont l’essentiel est l’égalité matérielle associée au principe « de chacun suivant ses capacités, à chacun suivant ses besoins », à l’éducation de l’autonomie, de l’importance d’autrui pour être et se développer, à un environnement sain et à une alimentation du même ordre, etc… L’abandon de principes néfastes, comme la concurrence, la méritocratie, la hiérarchie sociale, la propriété privée, au bénéfice de l’entraide, de la reconnaissance, de l’estime, de la notoriété, de la possession d’usage et de la création de communs.
Comme l’exprime Jean Gadrey : « la croissance est en question pour de multiples raisons. Une progression de 2% par an de la consommation par habitant signifierait que nos descendants consommeraient six fois plus de biens en 2100, 40 fois plus en 2200, etc. Quand arrête-t-on cette course folle pour réfléchir aux fondamentaux du bien-vivre ? La croissance est l’explication principale de la crise écologique ».
Quels sont mes besoins vitaux en tant qu’humain ? De quoi ai-je réellement besoin pour mener une vie heureuse ? — Respirer un air pur, avoir une alimentation saine et accessible, boire une eau pure et accessible, avoir un toit et vivre dans un environnement adapté, être intégré dans un corps social juste, accueillant, formateur et reconnaissant.
Notre société basée sur la croissance économique fournit-elle ces besoins vitaux à l’ensemble des humains ? Évidemment, la réponse est NON.
En termes de globalisation elle a surtout réussi à polluer quasiment l’ensemble de la planète, elle a produit des aliments empoisonnés par les pesticides, répandu ses déchets dans l’air, dans les sols, dans les océans, etc… Les inégalités sociales, les conflits, le chômage et la précarité des revenus sont tels que nous ne pouvons pas parler de véritable corps social.
Se sortir de l’idéologie de la croissance destructrice de l’environnement naturel et renouer avec les relations sociales nécessaires à l’équilibre mental de chacun, c’est adopter pour la société un autre objectif de progrès orienté vers le développement intellectuel individuel et social. En situation d’abondance matérielle, de réponses existantes ou potentielles aux besoins essentiels, il est primordial de dépasser ce stade matérialiste afin de s’ouvrir à la recherche d’assouvissement des autres besoins, intellectuels et psychologiques, non moins essentiels lorsque l’existence matérielle est assurée.
Ce progrès permettrait d’aborder et de conquérir bien des capacités encore méconnues de l’espèce humaine, sa sociabilité et son autonomie évoluant l’une avec l’autre pour le bien de chacun et de tous.
Biens communs
Depuis la fin du XXe siècle, l’approche médiévale des biens communs est reprise parce qu’elle apparaît comme une voie de sortie à la crise structurelle des sociétés contemporaines, notamment en ce qui concerne la gestion durable des ressources naturelles et le partage des connaissances.
Le succès contemporain des biens communs s’explique par le nouveau souffle qu’ils apportent à l’opposition au néolibéralisme. Les travaux d’Elinor Ostrom [*] ont mis en lumière la façon dont des communautés dans le monde entier s’organisent pour gérer durablement des ressources naturelles.
Avant ses travaux, seulement deux solutions étaient envisagées : l’État, qui impose le bien collectif, ou alors l’application des droits de propriété individuelle.
E. Ostrom a montré qu’il existe une autre voie, l’autogestion, dont elle détermine les huit principes indispensables à son fonctionnement, dont les deux éléments clés de son émergence sont la réciprocité et la confiance. Selon cette économiste, l’élaboration d’un commun durable à long terme passe par une démarche d’interdépendance. Les associés se connaissent. Ils prennent leurs décisions et s’organisent en commun, ce qui permet d’obtenir des résultats supérieurs à ceux qui seraient produits dans le cadre d’une stratégie individualiste.
Cette construction du commun développe également des comportements différents, et des mécanismes sociaux nouveaux se mettent en place.
Il s’établit un climat de confiance et un sens de la communauté.
Suivant la définition traditionnelle, un commun est une ressource partagée, gérée par une communauté qui en établit les règles d’usage afin de la préserver.
Il ne faut pas le confondre avec un "bien commun" qui appartient à tous et peut être utilisé par tous. Un commun, dans une économie nouvelle, destinée à la fois à garantir l’autonomie individuelle, la préservation des ressources et la gestion du duo production-consommation, correspond à un bien alloué par le peuple à une personne (ou plusieures, associées) afin qu’elle(s) en fasse(nt) un usage selon les règles qu’elles établissent, destinées à la production de biens ou de services. Un contrat d’allocation est signé entre un ou des collaborateurs ayant présenté un projet d’entreprise et une assemblée représentative du peuple, qui permet, après accord, d’entrer en possession (définition de Proudhon) de biens et de ressources destinés à l’accomplissement de ce contrat.
La gestion, l’organisation de ce commun et le respect du contrat sont assurés par ces associés. Ils sont les seuls habilités à fixer leurs règles et les sanctions, et à les appliquer. Une reconnaissance minimale de la légitimité de ces règles doit donc être fournie par les autorités porte-paroles du peuple.
Ils ne vendent pas leur production (pas de fructus) et ne peuvent pas tirer profit ou vendre le bien alloué (pas d’abusus). Ils garantissent seulement cette production telle que définie dans le contrat. Leurs gratifications individuelles n’ont plus de rapport avec la réalisation d’un profit ou d’un bénéfice, puisque l’acquisition des besoins matériels est assurée par le revenu universel, mais s’établissent au niveau de l’expérience de la coopération, de la satisfaction de mener à sa réussite un projet commun, au niveau de l’appartenance, de la reconnaissance de la co mmunauté environnante, de l’estime des associés et la notoriété au sein du groupe social.
Cette possibilité de réaliser avec les personnes avec lesquelles on se sent lié par un destin commun, des actions capables d’élever les acquis de chacun, pose comme condition primordiale l’assouvissement des besoins élémentaires individuels et collectifs.
L’autonomie
Êtres naturels, les humains sont des êtres sociaux qui aspirent à la liberté. Ce double besoin contradictoire provoque une tension qu’il leur faut désormais résoudre.
La liberté est nécessaire, mais elle s’établit contre la nature et contre la société. Elle produit la destruction de celles-ci et une progressive séparation d’avec la réalité. Car l’homme est nature et liberté. Se libérer ne revient donc pas à fuir sa réalité, mais à mieux se connaître afin de se construire en retrouvant sa vraie place au sein de la société et de la nature.
Conjuguer nature et liberté, c’est devenir l’auteur conscient de sa pensée et de ses actes, pour adopter un comportement de sobriété, de mesure et d’équilibre.
C’est ce qu’on appelle l’autonomie.
C’est l’art de penser par soi-même pour le bien de la société et de la nature. L’autonomie est la capacité pour chacun de se donner ou d’accepter des lois et des normes de la pensée et de l’action, et à définir à partir d’elles une stratégie vitale et sociale propre.
Le capitalisme, au travers de son bras armé la technologie, ne nous apporte aucune autonomie mais de l’autarcie de façade car la dépendance est totale envers le système dominant. Cet enfermement dans une bulle individualiste d’intérêts privés nous coupe de nos possibilités de pouvoir maîtriser le sens de nos vies et empêche l’expression de notre potentiel à s’accomplir au sein de communautés en les faisant vivre et s’épanouir.
La liberté devient ainsi une obéissance aux mots d’ordre, aux suggestions perverses extérieures aux individus, un mode d’aliénation à la dynamique capitaliste, à la marchandise, au travail et à la technoscience. Elle conduit à une séparation entre la personne et la communauté humaine.
L’être autonome ne pense plus à s’extraire de la société et de la nature, il agit pour elles et continue à se construire par elles. En effet, c’est au niveau de la communauté que la notion d’autonomie prend véritablement tout son sens et rejoint l’interdépendance.
Nous pourrions parler de mutualité, la liberté des uns enrichissant celle des autres au travers des œuvres communautaires.
Comme l’exprime Castoriadis : « Le véritable citoyen ne peut acquérir l’autonomie nécessaire que par une éducation appropriée par une communauté consciente d’éviter toute hétéronomie. La prise de conscience par chacun de son appartenance sociale, de son intérêt à coopérer pour atteindre la meilleure situation de bien-être pour le cours de sa vie, l’amène à comprendre l’obligation de l’égalité et de choisir d’abandonner une partie de son indépendance pour se soumettre à des lois, les mêmes pour tous, dont l’élaboration est le produit de l’opinion de tous ».
De même, selon Hannah Arendt : « Il faut dépasser l’opposition, longuement entretenue, entre individuel et collectif et prendre conscience que l’autonomie n’est pas indépendance mais interdépendance, parce qu’on a besoin des autres pour être reconnu, pour être soi ». Et enfin, selon Elysée Reclus : « Si je travaille à m’appartenir, c’est pour me donner, et si je tiens à être fort, c’est pour me dévouer pleinement ; ayant tout reçu des autres, je tiens à leur rendre tout ».
L’autonomie moderne c’est ce stade de l’interdépendance où la personne se place dans une logique de coopération, de réciprocité ou encore de co-création.