Le grignotage de l’abondance
Publication : 16 décembre 1935
Mise en ligne : 3 juin 2006
Sur les marchés des matières premières, on constate depuis quelque temps, une résorption rapide des stocks.
Voici des chiffres qui sont significatifs :
Le stock mondial de blé s’élevait, au 1er juillet 1935, à 10,9 millions de tonnes, contre 12,2 millions en mai 1935, et 138 millions en juin 1934 ; celui du seigle était de 1.53 millions de tonnes contre 1,72 et 1,24 millions ; celui de l’avoine, de 420.000 tonnes contre 482.000 et 609.000, et celui du maïs de 1,6 millions de tonnes contre 1,5 et 2,11 millions. On constate également une diminution dans les stocks du sucre, qui représentent au total, à l’heure actuelle, 7,74 millions de tonnes contre 7,96 et 8,28 millions. Le stock mondial du café est de 1,44 million de tonnes contre 1,47 et 1,63 million, celui du lard de 38.500 tonnes contre 40.800 tonnes, et 82.700 tonnes. Les stocks du beurre sont encore très élevés : 70.300 tonnes contre 38.400 et 73.400. Le stock mondial du coton est de 1,13 million de tonnes contre 1,27 et 1,67 million ; et celui de la soie de 11.900 tonnes contre 12.400 et 15.500 ; celui du caoutchouc, de 693.000 contre 684.000 et 679.000. Les stocks d’étain sont de 15.700 tonnes, contre 18.700 et 20.400 tonnes ; ceux du plomb de 227.000 contre 223.000 et 244.000 tonnes ; ceux du charbon européen, de 16,8 millions de tonnes contre 17,1 et 18,8 millions de tonnes, et ceux de l’essence, de 48,4 millions d’hectolitres, contre 55,2 et 53,9 millions. - Neue Freie Presse, Vienne.