La troisième voie


par  J.-P. MON, M.-L. DUBOIN
Publication : décembre 1996
Mise en ligne : 3 décembre 2005

Entre la dictature des marchés financiers et celle, disparue, du pseudo-communisme qui régna à l’Est, une troisième voie est possible, celle de l’économie distributive.
Faisons le point : notre époque est celle de la grande relève des hommes par la science.
Regardons les conséquences économiques, sociales, humaines qui découlent de cette relève lorsque la logique capitaliste pilote l’économie, puis quelles perspectives seraient ouvertes, dans les mêmes conditions, par la logique distributive.
L’organisation distributive est, par essence, un système évolutif et que nous voulons démocratique. Donc pas question de le présenter comme un paquet-cadeau, tout ficelé, mais seulement comme un sujet de débat alimenté en permanence dans les colonnes de La Grande Relève

Entre la dictature des marchés financiers et celle, disparue, du pseudo-communisme qui régna à l’Est, une troisième voie est possible, celle de l’économie distributive.

Dans ce numéro spécial nous avons voulu rassembler, en résumé, nos analyses et nos propositions.

Nous faisons d’abord le point : notre époque est celle de la grande relève des hommes par la science. Ensuite nous montrons les conséquences économiques, sociales, humaines qui découlent de cette relève lorsque la logique capitaliste pilote l’économie, puis quelles perspectives seraient ouvertes, dans les mêmes conditions, par la logique distributive.

Ceci nous a conduits à démonter assez longuement les mécanismes de l’économie néo-libérale, pour montrer par quels vices ils nous mènent à l’abîme et pour expliquer que les principes de l’économie distributive sont destinés, précisément, à supprimer ces vices.

Par contre, nous nous étendons peu sur l’organisation distributive, qui est, par essence, un système évolutif et que nous voulons démocratique.

Il n’est donc pas question de le présenter comme un paquet-cadeau, tout ficelé. Nous nous bornons à faire des propositions ouvertes au débat (celui, par exemple, que la tribune libre de ce mensuel rend public), pour que cette démocratie en matière économique et sociale permette à l’inventivité de chacun de se révéler dans sa vie de tous les jours.