La Grande Relève, Pourquoi ce titre ?


par  M.-L. DUBOIN
Mise en ligne : 24 août 2005

Parce que, depuis quelques décennies, dans les pays industrialisés, on assiste au remplacement du travail humain dans la plupart des processus de production de biens et de services, par des machines, par des automates, par des commandes, par des informations.

Ainsi, consciemments ou non, l’humanité est-elle en train de vivre une véritable mutation , qui est l’aboutissement des recherches faites par les hommes pour diminuer leur peine à produire ce dont ils ont besoin pour vivre.

Ils ont été « relevés » par la machine.

Malheureusement, dans le système économique actuel, ce progrès incessant tout au long de l’Histoire, sur le plan des technologies, ne se transforme pas en progrès social. Au contraire, l’écart ne cesse de croître entre un petit nombre de gens très riches et de plus en plus riches et un nombre croissant de pauvres, de plus en plus pauvres.

Nous voyons se développer « la misère dans l’abondance » !

A l’opposé, l’économie distributive propose d’associer
progrès technologique et progrès social.

Pour cela, elle ne présente pas un projet de société « tout ficelé », rigide, « parachuté d’en haut », mais vous propose de discuter les contours que pourrait prendre une société, adaptée à l’après-salariat qu’entraîne cette grande relève : une société où la convivialité remplacerait la compétitivité, où la recherche du mieux être remplacerait celle de l’avoir plus, où la culture et l’expérience seraient plus appréciées que l’art de manipuler les gens ; bref, une civilisation où la rentabilité ne serait plus le critère sur lequel se fonde toute entreprise. Nous voulons que le capitalisme et l’ultra-libéralisme fassent place à une économie distributive permettant à chacun de s’épanouir en choisissant lui-même ses activités, en fonction des besoins de tous, de ses propres aspirations et de ses capacités, et convenues par un contrat civique.

Les rédacteurs du journal, tous bénévoles, en sont ses lecteurs.

Certains soulignent des faits d’actualité, pour les commenter.

D’autres envoient des articles de fond à partir des thèses de l’économie distributive présentées dès le début des années 30 par le fondateur du journal, Jacques Duboin.

D’autres enfin préfèrent participer, plus brièvement, au débat, en l’alimentant de leur point de vue sur un point précis les rubriques Tribune libre ou Courrier.

Ce ne sont donc pas, a priori, des journalistes, des économistes ou des sociologues, et ce peut très bien être vous-même !


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