La leçon de La Haye
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Publication : janvier 2001
Mise en ligne : 14 janvier 2009
Les adeptes du libéralisme vendraient leur dernier râle de vie, la preuve en est de cette conférence de La Haye où les droits à polluer ont été présentés par certains comme une panacée.
Les pays non industrialisés (et qui ne le seront jamais) croient qu’en vendant une part à polluer virtuelle aux pays pollueurs, ils s’enrichiront et garderont leur air pur. Ce marché rappelle celui de Faust, mais ce n’est plus d’âme qu’il s’agit cette fois, mais d’air pur… La pollution ne connaît pas de frontière, la pollution occidentale s’étend sur l’ensemble de la planète aussi bien dans les airs que dans les océans.
La solution, ce n’est pas ce droit à polluer inique, mais la réduction de cette croissance dont les externalités (coûts sociaux, sanitaires, écologiques) relativisent la richesse créée. Mais comme cela aurait une incidence économique et financière, les actionnaires, rivés sur leur taux, ne sont pas près d’en admettre l’évidence, ils préfèrent rester assis confortablement sur la branche qu’ils scient tranquillement.