... Précipités à la ruine !
par
Publication : juillet 1981
Mise en ligne : 14 novembre 2008
CRI d’alarme accrédité par l’équipe présidentielle
sortante, aux lendemains de ses spéculations boursières
sur le franc et les valeurs mobilières (qui chutèrent
soudain de 20 %), à propos des mesures sociales prises par ses
successeurs. Car, ce ne sont pas les milliers de milliards d’armements,
ce n’est pas la politique de dévaluation qui anéantissent
l’avoir du petit épargnant, qui acculent les uns à la
faillite, et jettent les autres au chômage. Non !...
Ce sont, paraît-il, les secours sociaux : l’augmentation du S.M.I.C.,
de la retraite des vieux, de l’allocation logement, les secours de chômage,
la préservation des retraites !
Un aveuglement si systématique, une si absurde ineptie, relèvent
de la malfaisance sociale, et nous donnent la mesure de l’incompétence
des augures mis au rebut ; ce sont aussi un avertissement sur la nécessité
urgente de nous préserver définitivement de l’office de
leurs émules.
Au moment où une tentative de relèvement du pouvoir d’achat
général est projetée, à l’instant où
s’amorcent quelques pas en direction d’un socialisme distributif (acceptation
du principe de répartition des revenus sociaux sans contrepartie
de travail fourni), des réformes financières radicales
vont s’imposer pour tenir en échec les fossoyeurs du socialisme.
Et d’abord le contrôle absolu de la monnaie par la transformation
de la monnaie capitalisable, en une monnaie de consommation, émise
par l’Etat en fonction de la production.
Le marasme prédit aux Françaispourra, alors, se traduire
par unepossibilité équitable de consommation des biens
et services par tous.Les hommes pourront enfin
accéder aux biens qu’ils produisent et que l’équipement
technique réalisera toujours plus pour eux.
Une véritable solidarité des participants à la
tâche commune pourra alors se concevoir : tous auront le bénéfice
entier de leurs efforts.
Ruine ! Ruine ! Ruine ! clament les thuriféraires des privilégiés
aux abois.
Non ! Espoir de vie pour tous !